Bien choisir sa crémaillère de portail

Pour motoriser un portail coulissant, la pièce qui fait le lien entre l’automatisme et le portail est la crémaillère. 

Cette crémaillère est semblable à une tige crantée soit sur la partie inférieure soit sur la partie supérieure (le plus souvent sur la partie inférieure). 

 

Elle est donc fixée sur le flanc intérieur du portail et sur toute sa longueur. En aucun cas elle ne doit reposer sur le pignon du moteur, il faut laisser un jeu de 2mm.

 

La crémaillère est une pièce intrinsèquement essentielle au fonctionnement automatique du portail coulissant lui assurant l'entrainement latéral, la fluidité de ce déplacement, la guidance et enfin et qui n'est pas des moindre, le verrouillage en position ouverte ou fermée du portail, essentielle à la sécurité.

 

Il existe deux sortes de crémaillères, en acier ou en nylon.

– La crémaillère en nylon : plus adaptée pour les portails chez le particulier car généralement il est plus léger et a une fréquence d’utilisation moins intensive. De plus, elle ne nécessite aucun entretien. Pourvue d’une âme en acier, elle peut être facilement employée sur des portails pesant jusqu’à 600 kg. Elle présente aussi l’avantage de réduire le bruit lors du coulissement.

 

– La crémaillère en acier : indispensable pour les portails lourds (type industriel) et intensif (type collectif d’habitation), elle doit être soudée au portail à l’aide d’entretoises et nécessite un graissage régulier. 

 

A 90%, la crémaillère utilisée est un module 4, mais certains moteurs (surtout en industrie, type triphasé) sont équipés d’un pignon module 6.